Le programme de bourses African STARS est une initiative collaborative de la Mastercard Foundation, de l'Université de Stellenbosch et de l'Institut Pasteur de Dakar, visant à renforcer la prochaine génération de leaders en santé en Afrique. Avec un investissement initial de 9 millions de dollars US, le programme cherche à améliorer l'expertise africaine en génomique, en diagnostic et en développement de vaccins, renforçant ainsi la capacité du continent à répondre aux épidémies et aux pandémies.
Au cours des trois prochaines années, la première phase du programme soutiendra 131 boursiers, avec un fort accent sur l'inclusivité — 60 % des postes sont réservés aux jeunes femmes, afin de remédier aux disparités entre les sexes dans les domaines des sciences et de la technologie.
La bourse propose quatre parcours de formation distincts :
- Formation Avancée et Translationnelle (ATT) : Un programme intensif de 4 à 6 mois axé sur la génomique avancée pour l'analyse de la santé publique, la conception de diagnostics génomiques et la fabrication de vaccins.
- Programme Young Professional (YPP) : Un programme de 12 mois mettant l'accent sur l'innovation en biotechnologie et l'entrepreneuriat, incluant des stages dans des entreprises commerciales, des industries ou des centres d'innovation.
- Master en administration des affaires (MBA) en leadership dans le secteur de la santé : Un cours de 2 ans conçu pour les professionnels souhaitant comprendre les principes de gouvernance et les défis de la santé.
- Master en bioinformatique des maladies infectieuses (MSc) : Un programme de 2 ans visant à former des diplômés dotés de compétences en bioinformatique et en recherche, les positionnant comme futurs innovateurs et leaders dans la recherche sur les maladies infectieuses.
Le professeur Tulio de Oliveira, directeur du Centre for Epidemic Response and Innovation (CERI) à l'Université de Stellenbosch, a souligné l'importance du programme : « Nous avons remarqué pendant la pandémie que si nous ne nous concentrons pas sur des solutions pour les maladies africaines, presque personne ne le fera. »
Pour un aperçu complet, regardez la vidéo d'introduction du Prof. Tulio de Oliveira :
